Ces troubles sont regroupés sous le nom de « troubles du spectre de l’autisme » (TSA). Cette dénomination tend aujourd’hui à se substituer à celle de TED, utilisée jusqu’à présent en référence à la Classification internationale des maladies – dixième version (CIM-10), éditée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’autisme est situé dans un chapitre du DSM-5 (2013) intitulé « Troubles neurodéveloppementaux ». Les critères ont été revus : ils réunissent désormais les troubles des intéractions et les troubles de la communication et prennent en compte les particularités sensorielles, cognitives et langagières observées chez un grand nombre de personnes avec TSA. Leur possible association à une pathologie médicale, génétique ou à un autre trouble du développement est également spécifiée.
Principales manifestations des troubles du spectre de l’autisme
Les troubles du spectre de l’autisme sont des troubles précoces : les signes sont habituellement réunis dans les trois premières années de la vie.
La façon dont les TSA se manifestent est multiple avec des profils cliniques hétérogènes. Les profils varient selon :
- la variété des symptômes
- Le degré d’autisme présenté
- Les pathologies et troubles éventuellement associés
- La présence ou non d’une déficience intellectuelle
- L’évolution propre de la personne qui peut être liée en partie aux accompagnements proposés
Deux types de manifestations définissent les TSA :
- Les troubles de la communication et des interactions sociales
- Les comportements stéréotypés et les intérêts restreints
Le TSA serait une variation génétique du traitement de l’information (L.Mottron) et le plus complexe de tous les troubles neurodéveloppementaux (P.Szatmari). La personne avec un trouble du spectre autistique (TSA) est la seule à pouvoir gérer sa structure autistique (B.Harrisson, L.ST-Charles).